La Force

La Force

​

Il y a des choses qu’on garde à l’intérieur si fort, si longtemps, qu’elles finissent par faire mal.
Des colères qu’on a tues, des émotions qu’on a jugées « trop », des vérités qu’on a enterrées pour ne pas déranger.
On a souri, serré les dents, encaissé.

Et puis un jour, le corps dit stop. La gorge se serre, les muscles se tendent.

Le cri monte. Il ne demande plus la permission.

​

Ce round, c’est celui de la rupture intérieure.
Celui où l’on ne peut plus jouer à faire semblant.
C’est le moment de relâcher. De se libérer.

​

Tu n’arrondis plus les angles.
Tu ne gardes plus ta puissance en cage.
Tu oses dire non, tu oses dire vrai.
Tu laisses la voix sortir, tremblante peut-être, mais vraie.

​

La Force, ici, ce n’est pas la domination.
C’est la puissance d’être toi, pleinement, sans t’excuser.

C’est la femme qui ouvre les bras à son feu intérieur,
celle qui ne s’excuse plus de déranger,
celle qui transforme son cri en présence.

​

Et dans l’œil du photographe, cette puissance-là ne crie pas.
Elle rayonne.
Elle s’incarne dans le regard, dans la posture, dans le souffle libéré.
Elle devient image.

Une empreinte de cette bascule où tu t’es choisie.

​

Ce round est un tournant.
Celui où tu reprends ta voix.
Celui où tu te tiens droite, ancrée, vibrante.